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Je croise beaucoup de personnes qui suite à un stage prétendent que l’Aunkai est très complémentaire à leur pratique. Et les pratiquants viennent des disciplines nombreuses et variées.

On peut se demander pourquoi quasiment toutes les personnes ayant découvert Aunkai tiennent-elles le même discours?

Dans l’univers des arts martiaux du 21ème siècle, l’école d’Akuzawa sensei brille comme une petite étoile. Une parmi tant d’autres mais son éclat éblouie de plus en plus.

Etant d’une création récente (2003) et étant dépourvu de contenu technique similaire aux autres écoles, sa seule constante qui se démarque des autres tient dans la pédagogie.

Une pédagogie tellement aux antipodes de ce qu’on trouve habituellement, combien même certains méthodes ont commencé récemment à se montrer sur un autre jour, quelle parle dès le premier essai. Et elle en parle d’autant plus qu’elle est capable d’apporter des fruits de son enseignement assez rapidement. En effet, Akuzawa sensei à déjà formé ses premiers instructeurs, en France plus particulièrement (un grand berceau d’arts de combats) qui à leurs tour forment déjà la seconde génération.

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Mais alors qu’est-ce qu’elle a de particulier  cette pédagogie?

Elle est inverse par rapport à ce qu’on trouve ailleurs. Sur le territoire français en tout cas. Là où la majorité des écoles déploient une pédagogie basé sur des formes (des plus simples aux plus compliqués – héritage modernistes et multiplication de celles-ci) prétendant qu’au travers leurs compréhension et leur pratique, le pratiquant intégrera et assimilera tous les principes corporels les composant. Quitte à faire l’inverse de ce qui sera demandé ultérieurement pour respecter le programme établit (une moyenne de 5 ans pour le premier niveau de la black belt).

L’Aunkai quant à lui, met carrément les pieds dans le plat en inversant la pyramide et attaque sa pédagogie sur l’apprentissage d’un principe unique dans une séquence gestuelle épurée au maximum. Sensei à nommé ses kata les tanren (forger son corps) Dans lesquels le corps est reprogrammé au fur et à mesure du rajout et de la pratique des autres tanren. Qui sont compléter par les kunren (forge du corps au travers du partenaire)

Cette seconde spécificité est la plus importante selon moi. Car l’enseignement d’Akuzawa sensei est exempt de secrets, de techniques supérieures et fait fi des okuden,  habituellement jalousement gardé dans chaque koryu,  pour divulguer tout le contenu à celui qui est prêt à le recevoir.

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Du coup, la question tombe d’elle même; l’Aunkai est elle vraiment une discipline connexe, transversale aux autres écoles ou est-elle réellement une école à part entière?

La réponse à cette question mériterait un article à part entier (promis, je vous le ferais un de ces jours ;)! ) Mais ma réponse sera simple et conclura cette réflexion.

Riche de mes neuf ans d’expérience en Aunkai, je dis sans hésitation aucune (j’ai tout de même pris le temps de l’expérimenter au travers de différents stages d’autres écoles auparavant) que l’école crée par sensei est véritable un tout. Elle comporte tout en elle qui la qualifie « d’école ». Et j’irais plus loin, et j’engage par là mon propre jugement, d’une très bonne école!

Bon été et bonne pratique à tous!

 

RDV le 23-24 juillet pour les participants au stage intensive du Tateishi dojo. 

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