Un lecteur de mon blog ma interrogé sur le sujet suivant:
« bonjour, continuez vous toujours de pratiquer zhan zhuang en complément de l’aunkai ? »
Bien qu’ayant répondu sommairement, mais d’une manière sincère à la question, celle ci ma trotté dans la tête depuis. Et, j’ai eu envie, besoin, de préciser un peu plus mon point de vue.
Je ne considère pas en effet que je pratique l’un en complément de l’autre, car pour l’un comme pour l’autre, je ne suis qu’un adepte pour ne pas dire un novice. Et ma pratique répond à ma sensibilité, ma compréhension et à mon besoin du moment.
Comme toute pratique inscrite et indéfinie dans le temps, mes entraînements quotidiens aboutissent à des interrogations tant intellectuelles que corporelles. En fait, je pense que le corps, pensé dans sa globalité, n’est pas seulement un réceptacle des sensations produites par des stimulis internes, provenant de notre corps mais également des stimulis externe provenant de l’environnement proche. Cette alchimie délicate, sujette à notre conception du corps, conditionne le choix des exercices.
La similitude des signaux envoyés par mon corps, se résumant en somme qu’à ma perception, lors du travail de zhan zhuang et des différents tanren d’aunkai est telle, que pour moi il n’y a aucune différence notable pouvant affirmer, à la date d’aujourd’hui, le complément de l’un par rapport à l’autre.
La prépondérance des mouvements de faible amplitude recherché dans le zhan zhuang est semblable aux certains tanren d’aunkai comme le maho ou le tenchijin. Qui au risque de surprendre et en extrapolant, ne sont pour moi qu’un dérivé de zhan zhuang. Rentrer dans la comparaison détaillé de chaque point lié à un tel ou tel exercice serait, du point de vu des créateurs ou héritiers de chacune des deux méthodes, non seulement déplacé mais provoquant de ma part.
Je finirai donc par; Peu importe la forme puisque c’est le fond qui compte!
Bon entraînement!