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Quand je repense à la journée de samedi et, à ce tout premier stage d’Aunkai à Lyon, je n’éprouve qu’un sentiment de satisfaction. De la satisfaction, car l’affluence et l’enthousiasme des participants ont fait de ce stage, un bon moment convivialité. Un moment pour lequel je les remercie beaucoup et tout particulièrement Farouk qui a permis son organisation.

 

Apprentissage des tanren

Pas moins de 25 personnes ont répondu présent à cet évènement, qui malgré la curiosité qu’il peut provoquer chez les pratiquants s’intéressant à ce qui se passe ailleurs qu’entre les murs de leurs dojorestent encore assez discret.

Les éclairés, internautes curieux et pratiquants se déplaçant aux divers stages en France et en Navarre, ont déjà entendu parler d’Aunkai. Et malgré les aficionados, bloggeurs pratiquants, qui relayent des informations, parlent de leur pratique et commentent les techniques. La pratique d’Aunkai reste encore très confidentielle, voir complètement méconnue pour la très grande majorité des pratiquants d’arts martiaux.

Entraînent à l’extérieur lors du stage d'Aunkai

Mais je vais revenir aux impressions de ce stage, car autant les rendez-vous belges se sont déroulés en trois heures et demie, autant ici je devais animer le stage pendant la journée entière. Chose pas si évidente que ça puisque l’intensité des tanren peut refroidir voir épuiser quelques participants avant la fin du stage. Je me suis efforcé donc de donner un rythme en dents de scie variant les exercices selon les sollicitations musculaires et articulaires qui leur sont propres.

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Pour la petite histoire, cela n’a pas empêché un participant de déclarer forfait à la mi-journée. Mais la satisfaction de voir des sourires à la fin du stage m’a réconforté dans mon choix, même si je reste persuadé qu’ils ont tous pesté le lendemain matin à cause des courbatures. Des courbatures que j’ai ressentis également, rassurez-vous, car montrer, démontrer sur toute la durée du stage la posture où l’exécution juste de la forme épuise aussi, même si on s’y entraîne au quotidien.

Application des tanren d'Aunkai

Maintenant, pour présenter le contenu du stage à tous ceux qui n’ont pas pu se déplacer, n’ont pas osé ou non pas voulu faire le déplacement en absence du « maître faisant sa classe », je dois tout de même leur avouer que je n’ai pas réussi à caler tout le programme préparé à l’avance par manque de temps. Comme Aunkai ne se résume pas qu’au fait de monter ses bras au ciel ou à tenir des heures en Maho, non, on bouge aussi un peu et on se cogne de temps en temps, c’est un art martial après tout, non ?

Nous avons donc passé la matinée à travailler les formes solo, les fameux tanren. Qui, pour rappel servent à ce ré-approprier son schéma corporel en se rendant progressivement maître de ces axes, de ses déplacements dans l’espace et qui contribuent à ce forger une structure connecté et solide.

Application des tanren

La définition même d’Akuzawa senseï à propos de l’Aunkai est, bujutsu tanren, ce forger le corps par la pratique de techniques guerrières.

L’après-midi a été consacré à certaines applications, explications des principes et aux exercices d’absorption et re-direction de force, comme le Push-out et, autres test de la structure en mouvements où avec des frappes.

Vous m’excuserez de ne pas détailler chaque exercice, leurs explications et descriptifs techniques se trouvent sur les pages de ce blog alors n’hésitez pas le parcourir ou à venir au prochain stage !

En tout cas, il y a tout de même une chose qui m’a fait transpirer plus que le reste. C’est l’effort de faire comprendre les principes d’Aunkai à un public hétéroclite ( ?) Donner le sens aux mots afin de n’induire personne sur la mauvaise route. Expliquer ses ressentis, sa propre vision de l’art avec le plus de clarté possible. Chose qui par moment à donner des fou-rire à tout le monde.

Stage Aunkai; photo de groupe

L’intérêt et la dynamique initiée ce samedi 12 mars sera poursuivie et je suis déjà en train de réfléchir aux prochaines dates.

Lien vers l’album photo du stage.

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