Arrivé à Paris après six jours de stages, plus fatigué par les trajets que par les entraînements. Je ne peux qu’être compatissant sur les efforts  d’Akuzawa qui accumule par-dessus son décalage horaire  la fatigue inhérente aux trajets et à l’animation des stages. Promis senseï, la prochaine fois on courra moins !

L’importance accordée au travail du bô nous a fait changer de salle et c’est avec plaisir que j’ai retrouvé les tatamis et l’ambiance du FairPlay Dojo, dont l’accueil chaleureux mérite d’être souligné.

Autant le déroulement des différents stages à fait  l’impasse sur le travail des tanren, chose que je considère comme importante pour la compréhension de l’Aunkaï, autant le premier jour de la formation intensive s’est concentré dessus de la première minute.

Le credo savoir « se tenir debout, marcher et s’asseoir » a été de nouveau rappelé et travaillé.

Nous voilà répartis de plus belle dans les révisions des fondamentaux ; maho statique, maho en déplacement, shiko et le travail des axes latéraux avec le condensé tenchijin.

La position statique, maho (la position du cavalier) nous oblige à trouver l’équilibre idéal qui permet de se tenir debout avec le moindre d’effort et d’être « prêt à tout » dans le mouvement. C’est la posture qui conditionne le geste. En effet les déséquilibres posturaux ont pour conséquence de restreindre les capacités motrices.

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C’est après avoir trouvé son bon alignement corporel, qui permet à la musculature tonique profonde de jouer son rôle pour nous ériger, nous donnant force, tranquillité et efficacité, qu’on commence à initier le mouvement. Déplacent en maho mains devant soi, seul et avec un partenaire ensuite qui mains devant soi, les paumes en contacts, recule par l’effet de notre poussée.

Une variante sur le coup de poing est travaillée également avec les mêmes consignes, la même recherche de sensations.nous donnan

Je ne détaillerais pas les tanren de shiko et de tenchijin car ils ont déjà été décrits à de nombreuses reprises sur les pages de ce blog.

La sensibilité proprioceptive acquise,  vient ensuite la poussée avec le bâton.

Il ne s’agit pas de pousser avec le haut du corps, avec la masse musculaire mais au contraire, de faire sortir la force de l’intérieur au travers un bon alignement articulaire. Tout en avançant, glissant en même temps sur et vers le centre du partenaire.

Samedi matin de libre, quelques aficionados en manque d’entraînement ce sont donné rdv, comme la fois précédente, aux Tuileries pour un keiko matinal.

Échangeant, s’interrogeant et se corrigeant les unes et les autres dans une ambiance simple et détendue.

La deuxième partie parisienne s’est déroulé encore une au FigthtTiger Club à Neuilly sur Seine ou un échange très sympathique s’est fait entre les stagiaires, les aunkai boys et quelques pratiquants du Penchak locaux.

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Le thème de la Masterclass comportait globalement le même programme, développé beaucoup plus profondément et déjà décris dans la première partie du retour sur les stages.

Pour les personnes suivant la formation intensive, ce fut aussi un moment de retour sur leur investissement avec la remise des certificats à ceux qui ont fini le premier module d’acquisition de bases de la méthode.

Je suis conscient que j’oublie la moitié des consignes, le quart des choses vues mais je comptes sur les participants pour nous les rappeler. 😉