C’est toujours un plaisir de revenir dans un club où on a déjà donné un stage, de voir que l’intérêt est toujours présent et que certains ont bien travaillé entre-temps.
Voilà le sentiment que j’ai eu au début de mon stage à Campbon. Pour faire simple ; j’étais attendu. Attendu pour répondre aux questions restées en suspens depuis six mois. Attendu pour compléter l’initiation entamée lors de ma première visite. Attendu pour animer de nouveau ce stage d’Aunkai.
L’équipe de Stef m’a accueilli avec enthousiasme et curiosité monopolisant mon attention et mon énergie. Chose que je n’ai pas pu refuser tant l’envie de comprendre se manifestait dans leurs sollicitations.
Nous avons pu revoir les choses vues la dernière fois, corriger les erreurs et les incompréhensions. Voir des nouveaux exercices utilisant les principes et stratégies propre à Aunkai et même se laisser aller à quelques improvisations dans la parfaite liberté corporelle.
Je ne rentrerais pas dans les détails préférant laisser la tribune à ceux, d’entre les participants, qui souhaiteraient faire un retour. Sans citer de nom, je penserais juste à Barbara qui devrait avoir quelques mots à nous faire lire. ;–)
Bonjour Christophe,
Avec ce deuxième stage du 17 Mai à CAMPBON, un bonne piqûre de rappel pour moi.
Car la première fois, c’était la découverte avec son lot d’informations à mémoriser.
Donc cette fois, je m’y suis mise plus rapidement avec beaucoup plus de place pour le ressenti, et du plaisir à laisser le corps rechercher le placement, le relachement, les sensations étaient plus fines.
Heureusement que tu insistais régulièrement sur : « respirer, respirer… ». Parfois, la concentration est occupée ailleurs au détriment d’une bonne ventilation.
Je terminerai en disant : OUILLE ! AIE ! les courbatures dès le lendemain dans la région inguinal.
Mais je ne t’en veux pas, au contraire.
Merci Christophe
Annie
Bien que n’ayant pas suivi le premier stage, et bien que ne pratiquant pas le Taï Chi mais les arts martiaux (aujourd’hui l’Aïkido), je peux dire que j’ai beaucoup apprécié ce stage. Les membres de l’association ArMen et ceux venus comme moi d’autres horizons étaient ouverts et disponibles. Nos échanges étaient très enrichissants.
Christophe, tu nous as fait découvrir quelques-unes des richesses de l’Aunkaï, et parmi celles-ci, il y a justement le fait que, bien que nous pratiquions des disciplines différentes, on trouve tous un langage commun avec l’Aunkaï, le langage du corps.
Certains exercices proposés m’ont rappelé des formes de mouvements que l’on peut pratiquer en Aïkido, à l’échauffement ou à titre d’exercices « pédagogiques » dans le sens de sentir-les choses-avec-son-corps, justement.
Avec l’Aunkaï, il n’est pas question de « techniques » martiales, mais de préparation du corps, d’après du peu que j’ai compris ; c’est en tout cas ce qui m’avait attiré vers ce stage, et je n’ai pas été déçu !
Après, il est bien difficile de dire par des mots ce que l’on ressent corporellement, à travers des nuances de déplacements, d’infimes perceptions d’équilibre et de déséquilibre, de tension et de relâchement, de poids/force et de légèreté, etc…
[Résolution n°192 : je vais maintenant essayer de pratiquer régulièrement shiko et tenchi jin !… en attendant d’en découvrir un peu plus à d’autres occasions.]
Merci à toi Kiaz, et merci à tous les participants, pour l’implication, pour la diversité des perceptions, et pour les avis, toujours très pertinents.
Yann