« N’arrêtez surtout pas ce que vous faites! Vous êtes parfaitement équilibré. Si tout le monde était comme vous je mangerais à la soupe populaire! »
Voici les paroles du kiné que j’ai vu tout à l’heure.
Traversant une période de grand stress au travail, j’évacue celui-ci dans mes exercices quotidiens, surtout dans ceux d’aunkai.
Je sais que les changements de saisons et de températures sont propices à une fragilité corporelle, surtout si on augmente la durée et l’intensité des exercices.
Me trouvant dans ce cas, j’ai pris l’initiative d’aller voir un kinésithérapeute, qu’un ami kendoka et yogiste chevronné ma conseillé. Le dis kinésithérapeute m’a confirmé également ce que je savais déjà, à savoir, une chaîne musculaire antérieure croisé raide.
Je ne peu m’empêcher de repenser, aux paroles d’un autre masseur-kinésithérapeute, que j’ai croisé en avril dernier à la sortie du MasterClass d’Aunkaï, et qui m’a tenu le propos suivant.
« Vous avez un joli dos, il se laisse travailler facilement, la méthode que vous pratiquez ne doit pas être mauvaise! »
C’est vrai que la méthode Aunkai semble être un système bien pensé. Les exercices de bases, travaillent et mobilisent les segments musculaires, via des mouvements effectués, dans des différents plans de l’espace et axes du corps.
– Le Maho travaille dans le plan frontal sur le jeu des forces contradictoires avant-arrière.
Il insiste sur la connexion produite par la tension dans les jambes. Qui passe par le haut du dos, va au-delà des épaules en continuant jusqu’au bout des mains.
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– Le Ten Chi Jin renforce la colonne vertébrale via l’intention de la force contradictoire haut-bas.
Il apprends à garder une tension constante dans le corps pour en connecter les différentes parties.
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– Le Shiko quant à lui, développe la séparation des 3 axes ( milieu, droit, gauche), ainsi que le transfert du poids assurant l’unité du corps.
La respiration est omniprésente dans tous les exercices. Et une attention particulière est portée sur la manière dont le corps est affecté par le souffle. Il s’ajuste sur le mouvement. C’est via une tension ininterrompue et consciente dans le corps, que l’effet du souffle peut se ressentir pleinement.
De la rigueur,de la volonté sont juste nécessaire, pour s’apprivoiser ces formes. Et les utiliser au quotidien pour transformer son corps. Le rééquilibrage tant postural que énergétique se met en place, sans qu’on s’en aperçoive.
Quoi que, réflexion faite, je dirais que la conscientisation interpelle, dès que notre schéma corporel se « régénère », au fur et à mesure de notre progression.
Pour terminer, je préciserais tout de même, qu’en parallèle de la méthode d’aunkaï, je pratique d’autres exercices issu des méthodes différentes (bien que tendant et tournant autour du même but) et que j’applique également au quotidien, ce qu’on pourrais qualifier de soins corporel; la suspension sur une table d’inversion.