Contacté par un internaute de ma région, pratiquant d’arts martiaux depuis plusieurs années, j’ai accepté une sollicitation pour une initiation à Aunkai.
Ne possédant pas le certificat d’instructeur, je me suis permis la liberté de montrer les exercices de base et de les expliquer selon ma compréhension du moment. La curiosité de la personne allié à son enthousiasme pour la méthode à facilité grandement ce moment de partage.
C’est toujours un plaisir de rencontrer un pratiquant et un passionné car l’échange d’avis et d’opinions permet de mettre sa pratique sous un regard différent. Pratiquer dans son coin, peut peser des fois par la solitude ou la monotonie. Mais la nature environnante dans laquelle je fais mouvoir mon corps et la richesse des tanren d’aunkai suffit à eux seules à combler ce manque. D’autant qu’un des grands avantage de la méthode d’Akuzawa c’est la progression via une confrontation envers soi-même. Plus on progresse, plus on découvre les subtilités liés à notre corps qui change. Il faut continuellement être à l’écoute, notre corps n’est pas seulement un outil c’est également un guide vers la connaissance de soi.
Quoiqu’il en soit, tenter d’expliquer d’une manière intelligible les principes et les retours de sensations sur l’exécution des formes est toujours une entreprise délicate. Emporté par ma passion, j’ai littéralement noyé d’explications le pauvre curieux qui à osé s’aventurer jusqu’à moi. J’oserais même avancer qu’il en à eu pour son grade car à la fin il n’osait poser aucune question.
S’il revient, c’est qu’il est accroc aux tanren et qu’Aunkai comptera un aficionados de plus !
Le but n’étant pas de convertir mais de répondre à une demande et d’aider un camarade sur la voie.