C’est en regardants quelques photos du dernier séminaire d’Aunkai que Léo à eu la gentillesse de me faire parvenir. Que j’ai eu envie d’approfondir un peu plus cette notion d‘accords subtils développé précédemment.
L’Aunkai est un bujutsu tanren, une méthode permettant de forger le corps par une pratique martiale.
« Les exercices que j’enseigne permettent de développer la conscience de son corps, d’en construire l’armature, d’en développer le coeur, l’essence. Ils servent à comprendre l’action subtile des différentes composantes du corps et à s’en servir de la manière la plus efficace. »
Push-out avec Akuzawa senseï
Le week-end dernier lors d’un barbecue avec un ami et compagnon d’entraînement de plus de vingt ans nous avions débattu comme à l’accoutumée sur nos pratiques respectives. Pour tenter de lui expliquer l’essence des tanren d’aunkai je lui ais proposé de pousser nos bras. Le push-out est un des exercices permettant de tester « la solidité » de son armature et je trouve qu’il résume bien le concept des liaisons entre les différentes parties du corps menant vers l’unité, vers cet état qui permet d’utiliser le corps comme un tout.
Bien que faisant une tête et entre 10 à 15 kg de plus que moi, il n’arrivait pas, même en forçant, à repousser mes mains, pendant que moi je poussait les siennes facilement, presque sans forcer.
Pas facile de garder la structure face à senseï!
Bien entendu, face à Akuzawa c’est une autre paire de manches! Mais travailler avec « un plus fort que soit » permet d’obtenir un feedback très instructif et donne l’occasion non seulement de vérifier le résultat de nos recherches mais ouvre la possibilité de saisir certaines nuances et blocages de notre structure.
C’est là qu’intervient notre niveau de conscientisation corporelle, de notre sensibilité, de notre capacité de lire à l’intérieur de nous et « dans l’autre ».
Bon entraînement!