Sélectionner une page

Dans un échange de courriels avec un ami, je lui ais fais part d’une réflexion qui m’avait traversé l’esprit.

« Ce qui m’interpelle des fois c’est que l’intégralité de participants au stage se prétendent d’une ryu et viennent à l’Aunkai pour « compléter leurs bases ». Moi je me considère pratiquer (dans l’idée d’apprendre) l’Aunkai et tout ce que je pourrais faire d’autre, un stage dans une autre ryu (discipline), s’intègre et se positionne par rapport au tronc central qu’est l’Aunkai. »

Tangi et Manabu (photo de Sébastien/exworld)

 

Ce soir sur le forum que j’officie régulièrement, un futur stagiaire de la prochaine MasterClass à formulé la question suivante;« Je m’interrogeais sur ce que l’aunkai pouvait vous apportez dans vos disciplines d’origine (si vous continuez de les pratiquer). »

La plupart des stagiaires en aunkai trouvent que la pratique des tanren d’Akuzawa leur aide à se sentir plus fort sur leurs appuis et que ça leur aide à mieux gérer leur force. D’autres prétendent sentir mieux leur verticalité.
Quoi qu’il en soit, la majorité trouve qu’il y a quelque chose de disponible quasi immédiatement dans cette pratique et reviennent bien volontiers aux stages suivants. Akuzawa, chose surprenante pour un maître d’une discipline asiatique, à toujours encouragé les stagiaires issus des différentes écoles à se servir dans son enseignement. Et à même, j’y est assisté à plusieurs reprises, expliqué les principes de sa méthode dans le cadre d’une technique propre à un autre style.

 

Julien et Christophe (photo de Sébastien/exworld)

Mais pour en revenir a la question initiale, je dois dire que toute pratique investie et quotidienne porte ses fruits. L’avantage d’aunkaï c’est le travail des bases qui forment l’essence même du style: c’est dans l’effort répétitif et quotidien que se forge le corps d’un guerrier. (en tout cas on y crois! )

N’ayant plus de dojo attitré, par conséquent pas de continuité dans ma, mes disciplines d’origines, la seule école dans laquelle je me prétends me retrouver est celle d’aunkaï. Bien que depuis bientôt 3 ans, cette pratique et toutes ces recherches autour m’ont fait adopter d’autres exercices issus d’autres méthodes.
Par manque de structure fixe et de partenaire régulier j’ai persévéré dans les tanren solitaires sans faillir. Alors après avoir fait un stage de yiquan, dans lequel j’étais un parfait novice, et m’être frotté à des gradés de l’école aux quels j’ai su rendre des coups, quel ne fut pas ma satisfaction que d’entendre le professeur m’affirmer;

« quelque soit la méthode que tu pratiques, je prétends que tu as des grosses dispositions, de grandes facilités ».

La remarque m’avait autant touché que réconforté dans ma pratique solitaire.

 

Akuzawa Minoru lors du MasterClass de décembre 2009 (photo de Sébastien/exworld)

Maintenant ça sera le tour d’Akuzawa de me donner un avis et j’attends son retour avec impatience. Les ressentis dans ma pratique ont changé, je les ai exprimé dans les pages précédentes de mon blog, alors j’ai hâte de voir si les heures passé à suer seul dans mon coin sont dans la continuité du travail prôné par Akuzawa.

Rdv, à tous les afficionados jeudi prochain!

Les photos sont issus de exworld (merci à toi Sébastien!)

Share This