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Farniente…pas tant que ça, en effet!

Ah, les joies de l’insouciance! De la douceur consentie dans la fainéantise quotidienne bercée par le soleil. Oh, les vacances. Ah, la farniente!

Une semaine s’est écoulé depuis mon escapade parisienne mais j’ai l’impression d’y être encore, tellement ces quatre jours ont été intenses sur tous les plans; rencontres, amitiés, introspection, dépassement de soi.

 

Retour au port...

 

Je savoure cette «pause» avec délice mais ne tombe pas le piège d’un repos bien mérité. Le changement d’air, le repos, la bonne gamelle, la liberté de son emploi de temps ne sont pas incompatibles avec l’engagement dans la voie. Dans sa voie, faite d’un investissement sincère, assortie au l’entraînement quotidien, à un contrat avec soi même.
J’ai précisé dans mon billet précédent, que la forme était au rdv pour le MasterClass et à peine arriver sur l’île j’avais envie «de taper dedans».

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J’apprécie beaucoup venir sur l’île d’Oléron et ceci pour de multiples raisons; la beauté des paysages, le confort matériel et la connaissance des lieux. Ces éléments réunis, me laissent le loisir de gérer mon entraînement à ma guise. Alors pour ne pas trop m’imposer au cadre familial, j’enfile mes baskets à peine le café avalé, et m’élance pour plusieurs kilomètres au bord de l’océan.

Comme à mon habitude, j’aime courir «pour m’échauffer», ou plutôt pour garder ma ligne, avant de m’attaquer aux tanren d’Aunkai. Pouvoir étirer ses muscles, mettre sous tension ses tendons ont un résultat complètement différent  face aux éléments naturels. La recharge énergétique est optimale.

Alors, je travaille tous les exercices avec la même sensibilité que pendant le stage; la conscience du centre, de la verticalité, la sensibilité des alignements de différents axes corporels, le transfert du centre de gravité et le jeu d’équilibre postural.
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La somme des informations accumulé lors du stage peut être ici décortiqué tranquillement, repensé et testé.

Et c’est avec un petit sourire certes, que je compare les solo-tanren, décidément j’aime bien cette appellation, au labeur herculéen.

«Car le labeur requiert non seulement l’effort mais l’endurance, la persévérance, et ne s’intéresse aux résultats que s’ils sont signe de progression intérieure.» (1)

Je crois que les aficionados d’Aunkai me rejoindrons dans cette définition.

(1) p. 61 «L’éternel masculin» de J.Kelen

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