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Ce début du week end ensoleiller annonce le début du printemps. Et notre énergie semble se ressourcer avec ce changement climatique.

L’histoire de garder les bonnes habitudes, mon petit à commencé à appeler son papa vers 6h30 du matin, les gosses ne savent pas ce qu’un samedi veut dire encore!
Quoi qu’il en soit, deux tasses de café avalé j’ai attaqué ma séance d’abdominaux, que j’ai terminé tant bien que mal, avec ce galopin sur mon torse entrain de crier « adada! adada papa! »

Au bout de la troisième tasse de café, ma chère et tendre ma soufflée dans l’oreille, « file vite faire ton truc, j’irais courir après ». Me voilà donc entrain d’enfiler les basquettes avec le poilu en état d’extase (euh…je parle du chien, là!)

Me voilà donc sur le chemin, traversant les bois, avant le terre-plein du milieu des étangs. Un petit échauffement de 6 km, ponctué des « arrêts-pompes », et me voilà fin prêt à attaquer mes tanren.
J’ai attaqué par le ashi-age, le torse bombé, bras étirés, regarde au loin….1,2,3…100. Rien que cette petite tension entre les omoplates, dû certainement par l’extension latérale de mes bras. Si la croix (juji) ce manifeste par la sensation de contraction, tension, ou tout simplement mobilisation de la zone située entre les omoplates et le haut du sternum, alors oui, la croix était bien planté!

Sans temps de repos j’ai attaqué le shiko , lentement, gardant la conscience dans le déroulement du kata qui se terminait par la frappe des paumes de la main entre elles. « Boum….. » extension latérale, « boum…. », extension latérale, « boum »…au bout de la 50ème fois je suis dis, « encore! ».. alors « boum….. » extension latérale, « boum…. » et à 100 j’ai souri et me suis mis en shintaijiku.
Un, deux…trente….soixante….ça tire aux niveaux du buste. L’étirement des bras est maximal et le roulement tire, étire, brasse cette zone sensible qu’on nomme la charnière de tissié (une constante certainement inconnu par Akuzawa mais bien isolé dans ma conscience corporelle)….100. Enfin.
C’est là, que je repense à Sagawa, à Tokitsu….mais comment font-ils? Ce que je fais, semble ressembler à un échauffement vis-à-vis de leurs entrainement quotidien. Mais je ne suis pas là pour un débat, alors je me dis que le tenchijin calmera mon essoufflement…au bout de 10 fois, le cœur bat la chamade comme après un sprint. Je me lance alors sur le chemin de retour, plus que deux bornes et je pourrais terminer par la séance du bâton et les étirements.

Les week end devraient être plus nombreux!

Il est déjà 22 heures passé et j’ai encore la zone ingrate qui « couine » … mais l’investissement quotidien dans l’effort de certains exemples cités plus haut.

Au réveil, les courbatures sont toujours là. Mais ce n’est pas musculaire. Mais bien localisé au niveau du plis inguinal (kua/aine), dans les hauts des fesses, dans la région lombaire ( koshi) et entre la partie basse des omoplates (?).

Ça n’empêche pas de faire des abdos, alors cinq séries de trente abdos m’ont bien chauffé et donner envie d’aller dehors.

J’ai refait le même circuit que la veille, appréhendant tout de même un peu les tanren. Mais à ma grande surprise, ils se sont enchaînés l’un après l’autre, dans les mêmes proportions et avec une grande concentration.

Je suis tout de même surpris par les pulsations élevées, c’est comme si je tapais un cent mètres. Elles se sont calmés sur la course du retour.

En faisant les étirements, je n’ai pas pu m’empêcher d’être fiers. Si je tiens quotidiennement avec des séries de 100 pour chaque tanren, alors une première étape sera atteinte.

PS.
Il est presque 19 heure et les courbatures sont toujours là…..

L’image représentant la charnière de Tissié est issue de FunCal.

 

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