Difficile d’oublier cet épisode qui à réussi à mêler la découverte d’une ville à la sympathie de ses pratiquants.
Le Sakura Dojo de Bruxelles à accueilli pour la deuxième fois Akuzawa senseï pour une Master Class d’exception. Cette fois-ci j’ai réussi à me rendre disponible et en compagnie de Manu, mon frère d’armes en Aunkaï j’ai répondu présent à ce rendez-vous avec le senseï.
C’est avec grand plaisir que j’ai fait connaissance avec Rob, un des élèves du dojo japonais qui à en premier commencé à parler des tanren et à diffuser des vidéos d’Akuzawa et sur les formes d’Aunkai.
Le public francophone à apprécié les traductions de Manu qui à parfaitement pris le relais sur Rob, autant à l’aise au milieu du public que dans les traductions dans la langue de Shakespeare.
Pour moi, l’aventure bruxelloise était une première et j’ai été surpris par l’ambiance des maîtres des lieux et par ce dojo qui accueille une pratique sincère depuis plus de 60 ans.
Mais ces deux soirées ne furent pas que ponctué des poses devant un bar servant d’excellentes bières. Non, l’effort et la sueur était bien présente sur les tatamis belge.
Suivant une progression dans l’enseignement dispensé, Akuzawa senseï à innové quelque peu en changeant les habitudes. Et c’est avec des séries d’ukemi que nous avons inauguré les deux soirées.
Senseï à insisté sur la compréhension du terme même; ukemi 受身 n’est pas une chute mais englobe la notion de recevoir. D’accepter la poussé de l’adversaire en l’enroulant autour de notre axe principal (le rachis) et de l’absorber en chutant sur la ligne droite que ce soit dans le cas d’un mae ukemi, sur une surface très réduite, ou dans celui d’ushiro ukemi. Le tout avec l’intention et la garde dirigé vers l’agresseur en conservant la structure.
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La structure, le maître mot dans la pratique de la méthode d’Akuzawa senseï à été présente tout au long du stage. Les stages précédents mettaient l’accent sur la recherche de la structure et de sa conservation sur des influences extérieures. Les révisions des push out, des age-te ou d’une nouvelle version de travail d’opposition et d’absorption de force ou l’un des protagonistes dirige via sa structure le corps de l’autre.
Une astuce pour le age-te, le lever de mains, tient dans la compression du centre (la zone englobant le tanden et toute la périphérie du segment du ventre) qui mobilise les kuas pour renvoyer sans effort apparent la force exercé sur nos avant bras.
Bien entendu la conservation de la structure est nécessaire pour ce retour de force et d’autres exercices comme se mettre debout avec un partenaire sur nos épaules ont été testé pour une meilleure compréhension.