Sélectionner une page

Lors du dernier Summer Camp, nous avons – Christophe Martin et moi même – testé les push-out dans l’eau.

J’avais déjà expérimenté quelque peu la chose sur une plage, les pieds dans le sable submergé par les vagues. La gestion de déséquilibre, du « pied léger » nécessaire quant au sol se dérobant sous ses pieds avec le recul de l’eau. Mais cette fois-ci, immergé jusqu’en haut du buste, sans aucune vague, l’exercice s’avérait plus complexe que ça.

Debout, sur la terre ferme, avec tous les paramètres à respecter ce n’est déjà pas chose facile. Mais là, en apesanteur dans l’eau, c’était plus que chaud ! La moindre erreur, la moindre volonté de pousser, entraînait l’aspiration du corps vers l’avant, vers la direction de la poussée provoquant le déséquilibre.

Se concentrer sur son équilibre, alors que le corps ne cherchait qu’à se laisser flotter, à étendre ses bras sans tenir compte de la pression du partenaire, était un exercice intense et frustrant par moment.

L’évidence  était flagrante ; vouloir pousser n’aboutissait à rien.

Mais quid du poids dans les talons?

Le sol stable permet les absorptions et les générations de force par un effet de rebond sur le sol. Les kua en étant le vecteur de transmission. L’immersion partielle du corps avec le fond irrégulier rempli de galets glissants ne permettait pas de profiter de cet effet il obligeait à se concentrer sur son centre.

C’était en sorte un push-out façon going deep avec l’utilisation de la compression (asshuku 圧縮).

 

IMG_0026 IMG_0028 IMG_0029

 

Christophe Martin donne les cours d’Aunkai à Paris tous les vendredi de 18:30 à 20:15 à l’espace Sattva, 7 rue du Cardinal Mercier 75009 Paris.

Share This